Pose d’un piercing nez

Comme tout piercing, celui du nez requiert la compétence d’un bon perceur respectueux des règles sanitaires et d’hygiène. En trouvant les réponses à certaines de vos questions et en respectant les recommandations d’un perceur expérimenté, vous mettez toutes les chances de votre côté pour la réussite de l’opération du perçage et vous aurez un piercing nez qui ne pose aucun problème.

Avant la pose

A quel âge peut-on avoir un piercing nez ?

En général, la croissance du nez autorise la pose d’un piercing très tôt. Néanmoins, ce n’est pas comme le perçage des lobes d’oreille où un enfant de près d’un an peut avoir ce genre de piercing.

Il vous faudra attendre l’âge de 16 ans et bien sûr avoir l’autorisation parentale pour se faire poser un piercing nez. Elle doit être écrite par les responsables légaux et le perçage doit se faire principalement en leur présence.

Un piercing septum, un stud ou un bridge?


La localisation la plus fréquente se fait à la courbe de la narine avec un stud. Le septum, effectué dans la cloison centrale, très répandu chez les papous de Nouvelle-Guinée, se rencontre plus rarement, tout comme le bridge situé dans la zone au-dessus du nez, entre les deux yeux.

L’implantation de la narine et la forme du visage joue un rôle très important. Dans tous les cas, le piercing nez doit avantager la symétrie du visage, de face comme de profil. Anticiper le perçage pour pouvoir varier les modèles (anneaux, embouts plats carrés, boules fines, grosses) est conseiller.
– Un nez aquilin est rectifié par un stud sur la narine alors que le septum à la base du nez est déconseillé.
– Un nez en trompette est propice au septum (anneau, fer à cheval ou type barbell) et un stud ne peut que l’avantager.
– Un nez épaté s’embellit de piercings à embouts fins. Ils seront du plus bel effet.
– Des sourcils fournis ne mettent pas en valeur un piercing bridge.

Comment choisir son perceur


Le perçage dans la paroi ou la cloison nasale n’est pas un acte bénin. La règle essentielle est de choisir un perceur expérimenté, qui a le matériel et les bijoux de pose stériles. De plus, il assure un suivi postopératoire et être de bons conseils en cas de difficulté de cicatrisation.

Cette recommandation est très importante pour un perçage sécurisé. En effet, si l’implantation manque de technicité et/ou d’hygiène, les risques d’infection encourus sont augmentés, sans compter ceux de la contamination.

L’opération doit absolument se pratiquer dans un local impeccable, avec des ustensiles jetables (usage unique), les mains du perceur doivent être gantées, les appareils et matériaux stériles. Le bijou de pose doit être également stérile, dans un emballage hermétique.

Il est donc incontournable de s’adresser à un vrai studio de piercing qui réunit toutes les conditions d’hygiène et de sécurité. Mieux vaut donc payer un peu plus cher pour un piercing nez bien fait avec un réel suivi du perceur plutôt que d’aller chez un bijoutier qui ne serait pas capable d’apporter les conseils en cas de complication et n’assurerait pas le suivi de la cicatrisation.

Avant de s’engager dans le perçage, le perceur doit se renseigner sur les traitements médicaux en cours et les possibles allergies ou pathologies (diabète, hémophilie, hépatite. La signature du document complet qui porte sur l’etat de santé engage la totale responsabilité du patient en cas de complications ultérieures.

Le perceur doit expliquer les étapes de perçage et montrer le matériel utilisé. En cas de moindre doute, même s’il casse les prix, il est plus sécurisant d’aller chez un autre perceur.

Si vous êtes enrhumé, attendez d’être guérie avant de vous faire percer le nez. Les mouchages répétés compromettent fortement la cicatrisation.

Pendant le perçage


Quelle est la technique la plus sécurisée pour un piercing nez ?

Le piercing nez peut se faire sur la paroi nasale, avec percée du cartilage, ou sur la cloison avec percée en surface de la peau.

Comme pour les piercings oreille, arcade et labrets, les perceurs utilisent soit la technique du pistolet, soit celle de l’aiguille (à cathéter) . L’on enlève un petit bout de peau, l’autre écartent simplement les chairs. Le perçage à l’aiguille s’effectue généralement avec un trou très fin qui permet toutefois un écartement allant de 1 à 1,2 mm.

Il faut absolument privilégier la technique de l’aiguille. Le pistolet style perce-oreilles qui pose directement le bijou de cicatrisation est à proscrire. Un perçage au pistolet présente le risque d’éclater le cartilage. Il sera endommagé à vie car une opération de ce type en chirurgie esthétique n’est pas pratiquée actuellement. De plus, le pistolet n’est absolument pas adapté à ce genre de piercings.

Pour ce qui est du type de bijoux de pose, un piercing en titane en forme de tire bouchon, garantira un meilleur tenue et cicatrisation.

Après la pose


Après la pose commence la cicatrisation du piercing. Elle dure en moyenne quatre à six moi et demande des soins constant et des attentions particulières.

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